Neurofeedback

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La pratique du neurofeedback

J’utilise le neurofeedback, à Aix-en-Provence, afin de vous aider à profiter de la liberté provoquée par la plasticité cérébrale et les changements dans le cerveau. Vous pourrez ainsi améliorer sensiblement votre attention et réduire certains troubles liés à un manque de concentration, ou réduire votre anxiété et apprendre l’autorégulation émotionnelle.

J’ai été le premier français, à être certifié par la BCIA, organisme américain reconnu qui certifie des praticiens dans le monde entier dans le domaine du neurofeedback et du biofeedback. Cette certification atteste du sérieux de ma pratique (protocoles basés sur la preuve ayant fait l’objet de recherches scientifiques), des connaissances accumulées depuis 6 ans dans le domaine, de ma formation continue, et des diplômes universitaires que j’ai obtenus delivrés par le ministère de la santé dans le domaine paramédical (seuls les professionnels médicaux et paramédicaux peuvent être certifiés BCN). Cette certification me permet également d’offrir un service de supervision pour les professionnels se formant dans le milieu du neurofeedback.

Qu'est-ce que le neurofeedback ?

Le neurofeedback est une méthode qui a été élaborée aux États-Unis. Etudiée scientifiquement depuis des décennies, elle a pu acquérir un niveau de preuve suffisant pour être reconnu par l’Académie Américaine de Pédiatrie comme une méthode fiable, de niveau de preuve équivalente à celui de la médication en ce qui concerne le traitement du trouble de l’attention. C’est une méthode douce, non invasive, qui consiste à apprendre à moduler soi même ses ondes cérébrales. Elle se base sur les théories de l’apprentissage de Bandura, sur les techniques utilisées en psychologie comportementale et cognitive, sur les neurosciences, la neurophysiologie et la neuropsychologie. Cette méthode utilise le concept de plasticité cérébrale.

Les ondes cérébrales, c'est quoi ?

Notre cerveau produit en permanence des ondes cérébrales mesurables (delta, theta, alpha, beta, etc.). Ces ondes cérébrales ont leur origine au niveau du cortex cérébral, ainsi qu’au niveau des structures sous corticales, la plus célèbre d’entre elles étant le thalamus. Elles sont le résultat des échanges électrochimiques qui se produisent dans notre cerveau, eux-mêmes liés à notre état physiologique et psychologique. Certaines ondes sont dominantes en fonction des états mentaux dans lesquelles nous nous trouvons : plus nous allons dans des états proches du sommeil, plus les ondes mesurées sont lentes, plus notre état mental se rapproche d’un état de concentration, plus nos ondes deviennent rapides. Il arrive cependant que nous présentions des excès ou des carences concernant certaines ondes à différents endroits de notre cerveau, ce qui peut avoir des conséquences sur nos fonctions cognitives (trouble de l’attention, du sommeil, anxiété, etc.). Le neurofeedback permet alors de rétablir un équilibre.

Neurofeedback

Comment fonctionne le neurofeedback basé sur le QEEG (EEGQ)?

L'evaluation, une étape indispensable

Ce type de neurofeedback passe par une évaluation de base que l’on appelle QEEG (électroencéphalogramme quantitatif, appelé EEGQ en France). Durant cet examen, on relève les ondes cérébrales sur l’ensemble du cortex, afin de pouvoir comparer ce tracé a des centaines d’autres tracés de personnes du même âge et du même genre, ne présentant aucun problème physiologique, cognitif, ou psychologique. Cela s’appelle une base de données normatives. Cela permet d’avoir des points de repère sur la répartition normale des ondes cérébrales, et de se rendre compte des déviances par rapport à la norme, soit en excès soit en carence. Cela permet surtout, et c’est très important, d’adapter le protocole au cerveau de chaque patient, en évitant les protocoles standards qui ne conviennent pas à tout le monde. Pour évaluer correctement le protocole à employer, le patient passe un QEEG (EEGQ) mais également des tests étalonnés ainsi qu’un entretient clinique approfondi, qui permettent de recueillir tous les indices pour savoir comment aborder l’entrainement. Une réévaluation a lieu en fin d’entrainement, pour quantifier les progrès accomplis.

Le cas typique d’une personne présentant des troubles de l’attention est un excès d’ondes lentes (theta ou alpha), à l’avant ou au centre du cerveau, excès qui empêche aux ondes plus rapides, comme les ondes bêta, de faire leur travail. Cela entraîne une difficulté à fixer son attention et une facilité à se laisser distraire en partant « dans la lune ». Le but est alors d’entraîner le patient à inhiber les ondes lentes lorsqu’il doit se concentrer sur une tâche, et à augmenter les ondes rapides.

L'entrainement, un subtil mélange de savoir être et de savoir faire

Pour ce faire, la personne est reliée via une électrode à une interface informatique. Cette électrode n’émet rien, elle ne fait que capter et amplifier les ondes cérébrales émises par la personne, comparable à un stéthoscope qui capte et amplifie les battements cardiaques.

La personne qui s’entraine reçoit en temps réel un retour (feed-back) sur son état mental. Lorsqu’elle produit l’état mental recherché, elle fait fonctionner une vidéo ainsi qu’une musique qu’elle a préalablement choisie. Si elle commence à se déconcentrer, ses ondes lentes vont augmenter et ses ondes rapides diminuer. La vidéo et la musique s’arrêtent alors pour le lui signifier afin qu’elle puisse se concentrer à nouveau. Cela va peu à peu « muscler un réflexe de concentration » et entraîner le cerveau à produire les ondes qui conviennent en fonction de l’état mental désiré. On ne génère en effet pas les mêmes ondes quand on se relaxe ou quand on doit se concentrer…

Grâce à différentes stratégies issues des théories de l’apprentissage et de la psychologie cognitive et comportementale, le patient améliore peu à peu ses résultats, qu’il peut quantifier de séance en séance. La répétition des séances, permet au cerveau de prendre l’habitude de générer les ondes cérébrales adéquates en fonction du type d’activité qu’il entreprend. La diversité des tâches proposées permet une généralisation et un transfert dans le quotidien des compétences acquises en séance.

À qui s'adresse le neurofeedback ?

A toute personne désireuse d’améliorer ses fonctions cognitives. Le neurofeedback est utilisé aussi bien chez des patients souffrant de divers maux, que chez les sportifs de haut niveau souhaitant améliorer leurs performances. Les fonctions cognitives pouvant être améliorés sont :

Les principaux troubles cliniques pouvant être améliorés sont :

Comment choisir son praticien en neurofeedback ?

Le neurofeedback est une méthode qui donne de très bons résultats, mais qui doit être pratiqué avec beaucoup de conscience professionnelle et avec expertise. Il est important de choisir un praticien qui a des connaissances approfondies en neuropsychologie, en psychologie ainsi qu’en neurophysiologie, qui a une formation solide et qui bénéficie de supervision. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte quand on commence un protocole, il est important d’être bien outillé sur le plan de la connaissance. L’idéal est de consulter un praticien détenteur d’un diplôme médical ou paramédical, comme le préconise la BCIA. Les professionnels paramédicaux travaillant communément avec le neurofeedback dans le monde sont:

Outre le sérieux et les connaissances que son parcours universitaire lui permettent d’acquérir, le professionnel paramédical a en outre l’autorisation de pratiquer les tests étalonnés qui sont reconnus par les organisames de santé publique (par exemple la MDPH), ce qui n’est pas le cas des professionnels ne possédent pas de diplôme paramédical.

Il est également important de se renseigner sur les techniques de neurofeedback de votre praticien, qui doit pouvoir vous expliquer comment fonctionne son protocole en s’appuyant sur les données de la recherche.

Personnellement j’ai choisi la technique du neurofeedback basé sur le QEEG, car il permet d’indivudualiser les protocoles et de rendre compte des progrès au fur et à mesure du traitement. Il permet également d’introduire des tâches de la vie quotidienne (lecture, écriture, mathématiques) et des techniques de rééducation psychomotrice (attention selective et soutenue, exercice sollicitant les fonctions exécutives, les fonctions visuospatiales et visuoconstructives) à l’intérieur des protocoles. Il permet également une évaluation sur le long terme pour se rendre compte de la perennité des progrès.

Le neurofeedback n’est pas une méthode magique. C’est un entrainement, qui requiert une participation active. C’est une méthode gratifiante, qui permet de reprendre confiance en ses capacités. Une méthode qui ne ferait pas participer activement le patient serait inutile, et ne pourrait pas être appelée neurofeedback, car le but est de prendre conscience de son fonctionnement, pour le reproduire à volonté dans la vie quotidienne. J’ai accompagné de nombreux patients sur des milliers de séances depuis 2014, et le recul que j’ai pu acquérir me permet de témoigner que le résultat est stable et durable dans le temps.

Pour tout renseignement supplémentaire sur le neurofeedback, contactez votre psychomotricien spécialisé en neurothérapie installé à Aix-en-Provence. Expert dans de nombreux domaines liés à l’activité cérébrale, je pratique également la thérapie cognitive, la psychomotricité et la méthode Cogmed.

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